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Notre interview avec FinMag

Notre interview avec FinMag

Nous avons réalisé une interview avec FinMag à propos de Yogassur, sur le développement du yoga en France, un véritable engagement au service de la santé et du bien-être.

En voici un aperçu :

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Qu’est-ce qui vous a motivé à agir concrètement pour développer la pratique du yoga en France ?

À l’origine, nous sommes deux cofondateurs : une professeure de yoga et moi-même, yogi et courtier en assurance depuis plus de 30 ans. Nous concluions souvent nos conversations en se disant que le monde irait mieux si tout le monde pratiquait le yoga. Nous avons réalisé qu’il était temps de passer à l’action, plutôt que de simplement le constater.

Nous avons alors commencé à réfléchir à des moyens concrets pour encourager davantage de personnes à pratiquer le yoga. Nous avons remarqué que le yoga en France était composé de nombreuses petites structures, souvent avec très peu de moyens financiers. Cela nous a conduit à penser qu’il fallait trouver des ressources pour les soutenir et ainsi développer plus de programmes.

Comment le programme d’assurance solidaire contribue-t-il au développement du yoga en France ?

Avec une expertise à la fois dans le monde de l’assurance et celui du yoga, nous avons créé un programme d’assurance solidaire spécifique pour les professionnels du yoga, unique en son genre. Chaque année, nous nous engageons à reverser une partie des bénéfices pour soutenir des programmes sélectionnés, contribuant ainsi au développement du yoga en France.

En parallèle, nous nous sommes interrogés sur notre propre utilisation de la complémentaire santé. Nous avons rapidement réalisé que nous étions, comme beaucoup de yogis, des “bons clients” pour les assureurs : nous payons des cotisations importantes, mais utilisons très peu nos contrats sur les dépenses de santé courantes, car nous avons la chance d’être en bonne santé, de consulter rarement des médecins et de ne pas prendre de médicaments. Après avoir constaté que de nombreux autres pratiquants de yoga étaient dans la même situation, nous avons décidé de créer une complémentaire santé intégrant le yoga et la méditation dans une section dédiée au bien-être.

Pourquoi était-il important de créer un registre officiel national pour authentifier et certifier les professeurs de yoga et de méditation ?

Les assureurs, quand on a commencé à les rencontrer, nous ont tous dit que le monde du bien-être n’était pas assez encadré. Comment les assureurs peuvent-ils être certains de ne pas rembourser de fausses factures avec des profs fantômes ou des profs non qualifiés?

On a réfléchi et on est revenus quelque temps plus tard avec une idée en leur disant qu’il fallait créer une structure indépendante pour permettre d’authentifier et de certifier les professionnels du yoga. Nous avons décidé de créer ce que nous avons appelé le « registre officiel national du bien-être des professeurs de yoga et de méditation.”

Comment votre collaboration avec le SNPY (Syndicat National des Professionnels du Yoga) et les fédérations qui le composent, contribue-t-elle à la structuration et à la professionnalisation du yoga en France, et quelles initiatives avez-vous mises en place pour soutenir cette démarche ?

En 2023, l’une des fédérations françaises, nous a approchés, représentée par le président du Syndicat National des Professionnels du Yoga (SNPY), première collaboration, et courant 2024 d’autres fédérations du syndicat nous ont rejoint.

Ensemble, nous avons décidé de collaborer pour bâtir un véritable écosystème du yoga en France. Le président a rejoint le bureau de notre association, et nous collaborons pour, par le registre, créer un environnement qui protège, encadre, sécurise et professionnalise la pratique du yoga dans le pays.

Grâce à notre registre, et en sachant que le syndicat travaille actuellement à l’obtention de son RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles), nous avançons vers la reconnaissance officielle du métier de professeur de yoga. De notre côté, nous avons déjà mis en place un accord national pour faciliter la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) pour toutes les formations issues des écoles affiliées aux fédérations du syndicat. Cela permettra à tous les professeurs inscrits au registre, issus de divers horizons, de suivre ces formations, d’améliorer leurs compétences et d’obtenir une meilleure reconnaissance, contribuant ainsi à la professionnalisation du secteur.

Nous travaillons également sur une assurance collective à destination des entreprises. Dans ce cadre, nous proposons directement aux entreprises une facilité d’accès à des ateliers de yoga et de méditation, conçus sur mesure. Nous ne voulons pas attendre que les entreprises fassent le premier pas, mais être proactifs en les incitant à prendre soin de leurs employés, afin qu’ils soient en meilleure santé, tant physique que mentale. Seuls les professionnels inscrits sur le registre pourront animer ces ateliers.

Nous avons de nombreuses initiatives en cours, y compris une solution numérique que nous espérons lancer d’ici 2026 pour permettre aux professeurs de gérer leur activité de manière complète et intégrée.

Pourquoi l’adhésion au registre national du yoga est-elle cruciale pour la professionnalisation des professeurs, et comment votre programme et vos solutions visent-ils à préserver l’écosystème du yoga en France ?

Notre objectif est de sensibiliser tous ceux qui sont concernés par la pratique et l’enseignement du yoga à rejoindre ce collectif via le registre, que ce soit par l’intermédiaire de Yogassur ou des solutions que nous proposons spécifiquement. Nos contrats sont parfaitement adaptés à l’activité des professeurs, avec des garanties complémentaires uniques, ce qui rend notre programme vraiment original.

L’adhésion au registre est essentielle. Nous cherchons à rassembler tout le monde : aussi bien les professeurs issus des fédérations membres du syndicat que les indépendants, formés dans diverses écoles, qui partagent nos valeurs et notre engagement en faveur de la pratique. En adhérant, ils bénéficient des outils que nous avons mis en place tout en participant à la structuration et à l’encadrement professionnel que nous instaurons avec ce registre.

Estimez-vous que le yoga aura une place centrale dans les pratiques de santé du futur ?

Nous abordons un sujet très important concernant le yoga, qui fait partie de ce que l’on appelle les interventions non médicamenteuses (INM). Ces INM sont au cœur de la santé intégrative, un concept qui représente la santé de demain. La santé intégrative repose sur l’idée de placer le patient au centre du processus de soin, en le rendant acteur principal de sa propre santé.

L’objectif est d’associer la médecine traditionnelle à des pratiques comme le yoga, afin d’accompagner les patients dans des parcours de soins spécifiques et sur mesure, souvent en collaboration avec des professionnels de la santé. Le yoga, parmi d’autres pratiques, joue un rôle clé dans ce cadre.

C’est un sujet majeur pour nous, car nous réfléchissons à la manière de former des professeurs de yoga spécialisés dans ces interventions. Notre ambition est de former davantage de professeurs capables d’accompagner et soutenir les patients atteints de pathologies spécifiques, maladies lourdes, chroniques,  afin qu’ils puissent être déployés dans les hôpitaux, cliniques, et centres spécialisés, pour accompagner les patients à mieux vivre et mieux supporter les traitements, souvent lourds.

Pour conclure

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