Que devient le yoga depuis la crise sanitaire ?
Durant la crise sanitaire des dernières années, la société a assisté à un grand bouleversement dans son quotidien et dans ses habitudes. Quel rôle a joué le yoga ? Comment la pratique a-t-elle évoluée au rythme de cette crise ? Qu’en est-il du yoga aujourd’hui ? C’est ce que nous allons aborder dans cet article.
La pratique du yoga a vécu un vrai boom durant le confinement. En effet, l’intérêt pour la pratique s’est largement développé. Les bienfaits du yoga pour la santé, mais aussi contre le stress ou l’anxiété liée à la situation inédite, ont fait leurs preuves ! Si tu pratiquais déjà avant cette période, tu as sûrement renforcé ta pratique personnelle durant le confinement.
Pour ceux qui se sont mi au yoga durant la crise, cela leur a permis de s’ouvrir à de nouvelles pratiques et de découvrir le yoga. D’ailleurs, 1/4 des pratiquants ont commencé le yoga depuis la crise sanitaire.
Le yoga a donc vu sa notoriété augmenter durant cette période difficile pour tous. L’effet positif de la crise sur les pratiquants est alors indéniable. Mais dans un contexte de fermeture des lieux d’enseignements et des studios, de baisse d’activité des professeurs, sous quelle forme le yoga s’est-il développé ?
Le confinement et la crise sanitaire en général ont fait évoluer l’enseignement, qui s’est adapté ! En tant que professeur(e) de yoga, je ne t’apprends rien, le contexte sanitaire a fait chuter ton nombre d’élèves et de cours en présentiel. Beaucoup se sont alors adaptés ! Les cours en distanciel se sont fortement développés pour les professeurs et pour les studios. Une manière de garder le lien avec ses élèves et de contourner la règle.
Pour les pratiquants habitués, ce fut une bonne chose. Cependant, l’enseignement à distance a été un vrai frein à la pratique. En effet, depuis la crise, 25% des 10,7 millions de pratiquants ont arrêté la pratique. La preuve que le lien avec l’enseignant et la convivialité du groupe sont essentiels.
Pour les pratiquants débutants et souhaitant découvrir la pratique du yoga à distance, c’est plus difficile. Effectivement, le rôle du professeur de yoga est d’accompagner l’élève dans sa pratique, de corriger ses postures si besoin. Les cours à distance ont alors révélé leur efficacité seulement si le pratiquant avait déjà un bon niveau.
Depuis la crise sanitaire, l’intérêt continue alors à croitre, mais de façon moindre. Les professeurs de yoga et studios ont d’abord fait face à la période des restrictions sanitaires, les cas contacts, les annulations successives des cours (je vous rappelle de mauvais souvenirs désolé). Cela a d’autant plus renforcer le développement du yoga à distance, et l’arrivée des tutoriels et des cours préenregistrés rendre la pratique encore plus accessible.
D’après l’étude de la SNPY, sur 3 500 profs interrogés, 70% enseignent désormais à distance depuis la crise sanitaire. 36%e d’entre eux comptent poursuivre, car cela leur permet de garder des élèves éloignés géographiquement ou autres. En effet, la crise a propulsé le digital qui a permis d’atteindre un public plus large.
Le yoga à distance est alors entré dans les normes de l’enseignement pour beaucoup.
Les applications, quant à elles, se développent et font leur place sur le marché. Elles s’installent dans un nouvel écosystème crée autour du yoga : la méditation, la nutrition, le bien-être. Un véritable lien entre ces pratiques bénéfiques parait plus évident aux yeux de la société depuis la crise.
On assiste un à réel renouveau dans la pratique du yoga, que l’on peut qualifier de yoga hybride ou de nouveau yoga. Les cours en présentiel et en distanciel cohabitent, plaisent à certains ou moins à d’autres. Les professeurs, les studios et les plateformes s’adaptent à cette nouvelle vision.
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